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LOMBALGIE.

  • Daniel Lefèbvre
  • 20 avr. 2021
  • 3 min de lecture

Lombalgie chirurgie ?. Une analyse des essai randomisé comparant chirurgie et traitements médicaux, en prenant comme critère principal l'Oswestry Disability Index (indice de capacité fonctionnelle), conclut à l'absence de supériorité significative de la de la chirurgie, avec en outre un taux de complication de 16%. (Ibrahim, 2008) La comparaison à long terme donne le même résultat. Avec le même critère principal, il n'y a pas de différence d'efficacité neuf ans après l'arthrodèse avec un traitement médical combinant information et exercices. Un tiers des patients traités médicalement ont fini par être opéré et un tiers des patients initialement opérés ont dû être réopérés. (Froholdt,2012). La prothèse discale, quant à elle, a fait l'objet d'un avis.(HAS,2007), Leur taux de succès à deux ans jugé sur un critère composite n'est pas inférieur à celui de l'arthrodèse et est de l'ordre de 60% se maintenant à long terme (> 10 ans). Bien sûr ce dernier traitement chirurgical doit être réservé à une origine strictement discogénique.

Lombalgie imagerie. (Perruchoud, 2017) Etude IRM (Boden 1990): ches les patients asymptomatiques: hernie discale 36% -- Sténose canalaire 21% -- Discopathies dans 90% des cas > 60 ans. Aucune évidence qu'un diagnostic anatomique précis précis améliore le devenir des patients chez qui on a correctement diagnostiqué une lombalgi chronique.

Lombalgie épidémiologie. Les données épidémiologiques sont très dépendante du système de santé de chaque pays. En exemple : le nombre d'interventions chirurgicales lombaires dans un pays est proportionnel au pourcentage de chirurgiens orthopédiques et neurochirurgiens par habitants de ce pays. Aux États-Unis, ce pourcentage et 4 à 5 fois supérieur à celui de Grande Bretagne. Prévalence des lombalgies : Symptômes très fréquents, dont la prévalence dans les pays iindustrialisés ne faiblit pas malgré les mesures de prévention primaire qui semble inefficace. La prévalence instantanée est de 18%, sur un mois à 31%, et annuelle à 38%. (Hoy,2012) Âge et sexe : Le pic de fréquence se situent entre 40 et 70 ans, avec augmentation de la sévérité et passage à la chronicité. Pas de grande différence entre les sexes (si l'on tient compte ou non des facteurs professionnelles). Facteurs de risque : Terrain génétique d'environ 38%. (Étude sur des jumeaux mono ou dizygotes). (Hartvigsen,2009) Obésité : Faiblement mais significativement liée chez l'homme (OR : 1,07) et chez la femme (OR : 1,17). (Heuch,2010). Au travail : les facteurs de risque de faire un lumbago ont été bien étudiés. Manutention manuelle, chutes, exposition aux vibrations, posture pénible sous contrainte, travail physique dur, traumatismes. (Inrs,2011) Étude australienne (risque important des charges lourdes) : Être distrait, soulever un objet lourd en mauvaise position ou trop éloigné du corps, difficulté à saisir l'objet, fatigue, le matin plus que l'après-midi, et risque plus important avec le jeune âge. (Steffens,2015)

Lombalgie évolution. La plupart des lombalgies (70%) guérissent en moins de un mois, 20% en moins de deux mois et environ 10% dure plus de six mois. Le risque de rechute est estimée à 50% à un an 60% à deux ans et 70% à cinq ans. (Marty, 2015) Pour les malades entrant dans la phase chronique (> 3 mois) :Neuf mois après, 35% et 42% 12 mois après son guéris. Des facteurs pronostiques de persistance de la lombalgie chronique ont été identifiés : Antécédents d'arrêt de travail pour lombalgies, gêne fonctionnelle ou douleur importante à l'entrée dans la chronicité (à trois mois du début de la lombalgie donc), faible niveau d'éducation, perception par le sujet d'un fort risque de persistance, sujets non natifs du pays (données australienne).(Menezes Costa,2009) L'essentiel du poids économique des lombalgies est porté par les formes chroniques : 7,4% des travailleurs lombalgiques absents plus de cinq mois occasionnent 70% des coûts, 20% des absents plus de quatre mois sont à l'origine de 60% des coûts. Or, plus l'arrêt de travail se prolonge, plus les chances de reprise diminuent, estimée à 50% après six mois d'arrêt, 30% après 12 mois et quasiment nulle après deux ans.(Mazières,2018)

 
 
 

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